La République turque et la question kurde :un face-à-face tragique 

Elisabeth Marescot  

La Turquie frappe à la porte de l’Union européenne. Que connaît-on de cette république sur le plan politique ? Pourquoi de façon récurrente, entend-on parler de la « question kurde » et d’un conflit permanent, interne au pays ? Ce pays a-t-il une chance d’offrir la paix à tous ses citoyens ? Le débat est ouvert, mais où se trouve la solution ?  Elisabeth Marescot est née à Bruxelles. Universitaire et conférencière orientaliste, elle est, depuis plusieurs années, l’attachée culturelle de l’Institut kurde de Bruxelles. Son premier livre édité par l’Institut est une recherche historique sur la nation kurde : Les Kurdes, un peuple en quête d’État.    La République turque et la question kurde : un face-à-face tragique : 188 pg. 15 euroEnvoi contre remboursement 18 euro   

la république turque et la question kurde

Dijwar :Un témoignage de ce qu’est leur vie

Orhan Miroglu  

Musa Anter, Vedat Aydin, Mehmet Sincar ont été tués par des personnes dont on ne connaît pas l’identité. Musa Anter, ce chêne de 70 ans, a éte tué pendant l’État de siège par un tueur programmé par l’État. Vedat Aydin, un activiste important, un représentant du peuple…   Ils n’ont même pas vu la nécessité de cacher les criminels.  Ils étaient policiers et voulaient le questionner.  Une semaine après, sur le bord de la route, on a retrouvé son corps rendu méconnaissable par la torture.   

Mehmed Sincar allant à Batman avec quelques amis bourgmestres pour enquêter sur ces meurtres a été tué.

 Ces trois personnes ont un point commun : leurs corps ont été enlevés et ont été enterrés sans le moindre respect d’aucune règle. L’auteur de ce livre, Orhan Miroğlu était présent la nuit où Musa Anter a été tué,    il a d’ailleurs été blessé.  Le meurtrier, pour être sûr de sa mort, s’est baissé et a tiré une seconde fois.  La ‘tâche’ a été accomplie mais cette nuit-là, Orhan a réussi à s’en sortir. L’auteur, avec les marques inscrites sur son corps connaît la vérité sur cette nuit, il ouvre le cahier des non oublis, du linceul et de la tombe.  Oui, cette sale guerre a pris la vie de milliers de gens.  Maintenant, il est temps de demander qui a tué ces gens ?, de savoir où sont enterrés les morts et de donner le droit à tous de connaître leur cimetière. 

Dijwar : Un témoignage de ce qu’est leur vie, 244 pg. 15 euro

Envoi contre remboursement 18 euroDijwar

Hadès à l’œuvre 

Medeni Ferho   

Murat était frappé d’une profonde stupéfaction par tout ce qu’il venait d’entendre. « Mais moi… » commença-t-il.« Mais quoi, toi ?!» le coupa sèchement Sir Squelette. Il continua avec la même sévérité. « Depuis que tu es là, il ne manque plus que tu t’écroules ! Tu ne tiens pas en place. Tu n’as même pas su défaire le bandeau de tes yeux, n’aie pas si peur, il n’y a personne ici en ce moment, ils ne te verrons pas. Libère tes yeux, tu les banderas à l’aube. Rassemble tes esprits et essaie d’accepter que tu es dans la stricte réalité. Tu es forcé de résister. Sinon, tu seras envoyé dans les camps de tortures éternelles. Et surtout détrompe-toi : n’attends ni compassion ni pitié des Oppresseurs. Ne te dégrade jamais devant eux. Persiste et clame ton innocence. Enfin, d’un ton plus relâche, il se mit à réciter un poème de Nazim Hikmet. L’auteur Medeni Ferho est un intellectuel kurde de Turquie exilé en Europe. Toute sa vie , il s’est battu pour ses idées. Dans ce livre, il raconte le combat avec d’autres, il a mené dans cette Turquie qui ne leur reconnaissait pas le droit d’exister. C’est le récit poignant de la vie d’un homme qui resté debout.   Hadès à l’œuvre : 238 pg. 15 euro Envoi contre remboursement 18 euro  

Hades à l'oeuvre

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