Reporters sans frontières (RSF) dénonce les atteintes à la liberté d’expression bâillonnée par 15 articles du Code pénal turc, définis comme un "carcan législatif".

Le test majeur va être la poursuite du procès de Diyarbakir qui doit reprendre ses audiences le jeudi 13 janvier devant la VIème Haute Cour criminelle.

Eyup Doru, représentant en Europe le parti pro-kurde BDP (Parti pour la Paix et la démocratie), lance un nouvel appel à la solidarité internationale à l’approche de la réouverture du procès concernant 151 cadres et élus, politiques et associatifs, accusés de "terrorisme".

Le procès, aussi retentissant soit-il, n’est que l’écume de la vague répressive: "plus de 2000 Kurdes de la société civile, politique et syndicale sont incarcérés sans jugement en Turquie, certains depuis de longs mois" déclare-t-il.

Difficile dans ce cas de parler "d’ouverture démocratique" si on ajoute la dissolution du parti pro kurde DTP, prononcée par la cour constitutionnelle en décembre 2009 et les menaces réelles et sérieuses qui pèsent maintenant sur son successeur, le BDP.
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