Dans la nuit du 25 octobre, 19 prisonniers politiques étaient les victimes les plus récentes  de cette politique inhumaine. Les prisonniers politiques kurdes Habibullah Gulperipur, 29 ans, Sherko Maarefi, 30 ans, et Reza Ismaili, 35 ans, étaient exécutés par l’état Iranien. En même temps, 16 prisonniers politiques Baluches étaient également exécutés.

Le 24 mars 2009, dans la ville de Mahabad, Habibullah Gulperipur était capturé par les services secrets  Iraniens (‘Itlahat’). Gulperipur  a été exposé à toutes sortes de tortures physiques et mentales. Après, Gulperipur a été porté devant les tribunaux. Son procès a  duré moins de 5 minutes, on le condamnait à mort.

 Reza Ismaili était aussi exécuté le même jour que Gulperipur, accusé d’ « inimité avec Dieu » et « appartenance à PJAK ».

Ce qui est très inquiétant est que cette dernière vague d’exécutions contre des prisonniers politiques en Iran vient au moment que la relation de l’Iran avec l’Occident, notamment l’Amérique, a été revigorée. La stratégie de l’Iran était de se servir de cette relation développante pour réprimer la lutte pour la liberté à l’intérieur de ses frontières.  Cette stratégie est spécialement mise en œuvre contre la lutte pour la liberté des Kurdes. La  vague des exécutions la plus récente est l’expression nue de ce concept. Maintenant, il semble très probable  que les exécutions des prisonniers politique en Iran à nouveau devient un enjeu survenant.

Nous appelons l’opinion publique et la conscience publique  de ne pas fermer les yeux pour ces meurtres.  Nous appelons également les organisations internationales, comme les Nations Unies, de prendre une position plus claire contre l’état Iranien qui continue à violer les droits humains fondamentaux et ne reconnait aucune limite. Nous appelons l’état belge de reconsidérer ses relations avec  l’état Iranien  à tous les niveaux. 

PJAK, Parti Pour Une Vie Libre au Kurdistan

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