La célébration du nouvel an belge est clairement différente de celle  des Kurdes.
Les grévistes se plaignent des violations des droits de l’homme à l’intérieure et à l’extérieure des prisons turques, de l’utilisation d’armes chimiques par l’État Turc contre le peuple kurde et de l’emprisonnement des élus kurdes, des journalistes, des écrivains, des défenseurs des droits  de l’homme. Aussi à  Bruxelles,  une dizaine de kurdes ont pris part à cette ‘grève de la faim solidarité internationale’.

Institut Kurde de Bruxelles | 16 mars 2012
Chaque année, les festivités du Newroz provoquent de grandes tensions au Kurdistan de Turquie.  20% des Kurdes de Turquie fêtent le nouvel an, le début du printemps. Ils s’emparent de ce jour pour manifester massivement contre la répression de l’État Turc. Il règne une tension particulière dans l’air sur le Bosphore. Les autorités ont refusé la permission au Kurdes d’Istanbul de commencer à célébrer le nouvel an le 18 mars. A Amed (Diyarbakir), la plus grande ville kurde du nord du Kurdistan de Turquie, quatre vingt maires font grève de la faim depuis le 1 mars pour protester contre la chasse aux sorciers des autorités turques à l’égard des représentants kurdes et contre les conditions déplorables des prisons turques dans lesquelles les kurdes sont emprisonnées.

Comme le monde est aveuglé par le printemps Arabe, il ignore totalement la lutte des kurdes pour une vie démocratique au sein des frontières de la Turquie. Ou est-ce une coïncidence avec le printemps arabe que les autorités turques ont repris l’utilisation des armes chimiques contre le peuple sur la frontière d’Irak en disant que la cible visé n’était pas les nombreux civils mais le PKK.

Du fait que le monde est silencieux, la brutalité et les condamnations faites au peuple kurde par l’État Turc ne sont pas vues.

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