La déclaration mise en ligne sur le site de l’Etat-major général turc indique que les forces armées s’opposent également à toute démarche dirigée contre la "structure unitaire de l’Etat" ou axée sur la reconnaissance du kurde en qualité de langue officielle.

"L’Etat turc constitue une communauté indivisible du pays et du peuple. Sa langue officielle est le turc", souligne la déclaration signée par le chef de l’Etat-major général, le général d’armée Ilker Basbug.

"Les forces armées turques ne permettrons en aucune circonstance les atteintes à l’unité de la nation et de l’Etat", lit-on dans le document qui qualifie le PKK "d’organisation terroriste et séparatiste".

Le chef d’état-major s’est aussi opposé à plus d’autonomie linguistique pour la communauté kurde de Turquie dans le cadre de l’"ouverture démocratique" lancée récemment par le gouvernement du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).

"Les forces armées turques ne peuvent en aucun cas accepter que la structure unitaire de l’Etat soit détériorée", indique le général dans un message publié sur le site internet de l’état-major à l’occasion de l’anniversaire de la victoire des forces turques (30 août 1922) sur les troupes grecques ayant envahie l’Asie mineure.

Soulignant que l’armée est "respectueuse des différences culturelles", le chef de l’armée s’oppose à ce que ces différences, en l’occurence une référence à l’identité kurde, figurent au sein de la Constitution turque.

Parmi ses initiatives destinées à la réconciliation, le gouvernement prône notamment de rebaptiser des milliers de villages kurdes ayant aujourd’hui des noms turcs, d’instaurer l’éducation de la langue kurde dans les écoles publiques et de supprimer les références à l’appartenance "turque" dans la définition de la nationalité. (AFP-Novosti, 25 août 2009)

http://www.info-turk.be/372.htm#refuse

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