INVITATION
Hereby we are very pleased we can invite you for a seminar on
‘Iraq Human Rights Violations and the Feasability of a Tribunal on Iraq Crimes of War, Crimes Against Humanity and Genocide’
on Wednesday June 28
European Parliament, room 4B001
9h30-13h
hosted by MEP Mrs NICHOLSON OF WINTERBOURNE, vice-chairperson of the Committee on Foreign Affairs and Human Rights of the European Parliament.
The Coalition for Justice in Iraq (CJI) has emerged from the Human Rights Alliance. It is a high profile international network coalition of NGO’s and individuals decided to halt human rights abuse in Iraq. CJI pleads for the creation of an international tribunal to judge Iraq crimes of war.
CIJ has worked in several parliamentary assemblies, like the US Congress, the French parliament and at the United Nations in Geneva.
It would be our honor to have you attend this event
and, if possible, offer a brief presentation on the relevant issues.
You can contact us on any issue related to the event.
We are looking forward to meeting you,
Derwich Ferho, Director Kurdish Institute Brussels
The Kurdish Institute Brussels a socio-cultural institution that is recognized and subsided by the Belgium authorities
Kurdish Institute Brussels, Rue Bonneels 16, 1210 Brussels
tel. + 32 2 230 89 30, fax. + 32 2 231 00 97, e-mail. [email protected]
INTRODUCTION
The Coalition for Justice in Iraq is an international effort working towards
the establishment of an international tribunal on Iraqi crimes. The former
UN Special Rapporteur for Iraq, Mr. Max Van der Stoel, described Iraq’s human
rights practices as the worst the world has seen since World War II. He went
as far as to classify Iraqi atrocities as war crimes, crimes against humanity
and crimes of genocide. Yet, the international community has failed to
adequately address this issue. Today, the primary focus of discussion
regarding Iraq concerns the future of the sanctions regime. The CJI believes
that regardless of the ultimate disposition of the sanctions, there must be
an established mechanism for ensuring that justice is brought to bear on
those within the Iraqi regime guilty of ordering and committing gross
violations of human rights, crimes against humanity and crimes of genocide.
We believe that an international tribunal accomplishes the task of
establishing a legal infrastructure to investigate and try these crimes.
The seminar in Brussels follows similar events conducted in London, Paris and Geneva. Implicit in the discussions is the role the national and
European Parliamentarians can play in the cause of deterring future Iraqi
crimes and the formation of the tribunal
AGENDA
The Coalition for Justice in Iraq
"Iraqi Human Rights Violations and the Feasibility of an International
Tribunal on Iraqi Crimes of War, Crimes Against Humanity and Genocide"
European Parliament Brussels, Belgium
Wednesday June 28, 2000
European Parliament, Room P4B001
9:00AM – Registration/Coffee
9:30AM – 9:45AM – Opening remarks: Baroness Emma Nicholson of Winterbourne,
MEP, ELDR, Vice-Chairperson of the Committee on Foreign Affairs and Human Rights
Kathryn Cameron Porter, President Human Rights Alliance
9:45AM – 11:15AM – Panel One: Historical and Current Status of Iraqi Human
Rights Violations
Speakers:
Dr. Mahmoud Osman, Independent Politician (Iraq)
Ismail Zayir, Journalist – Al-Hayat
Representative Foundation France LibertÃ(c) of Danièle Mitterrand
Lode Vanoost, Vice Chairperson, Chamber of Representatives, Belgian
Parliament
George Dallamagne, PSC, Member of theBelgian Senat
Eric Suy, Professor in International Law & UN expert,
University of Louvain
NGO Representatives (to be confirmed)
11:15AM – 11:30 AM – Break
11:30AM – 1:00PM – Panel Two: The Feasibility of an International Tribunal on
Iraqi Crimes of War, Crimes Against Humanity and Genocide.
Speakers:
Mr. Gwynne Roberts – Television journalist
Mr. Jacques Lefevre – Depute’ of Party Social Chretien
Mr. Nelly Maes, Volksunie, MEP
Mr. Ferdy Willems, Deputy of Volksunie
Mr. Ozan Ceyhun – MEP, Green Party
The International Campaign to Indict Iraqi War Criminals
NGO Representatives (to be confirmed)
Short video presentation will be shown during the first panel. The video
will present a summary of Iraqi human rights violations. An exhibit
depicting these crimes will be in place adjacent to the meeting.
Contact: Bakhtiar Amin
Human Rights Alliance
444 N. Capitol St. N.W. #837
Washington DC, 20001
Tel:+1-202-637-3277
Fax:+1-202-637-2563
E-mail:[email protected]
Supported by : Derwich M. Ferho
Kurdish Institute Brussels
Rue Bonneels 16
1210 Brussels
tel. + 32 2 230 89 30
fax. + 32 2 231 00 97
email : [email protected]
L’armÃ(c)e turque attaque en Irak
Les autoritÃ(c)s turques – et l’Europe – n’ont, à ce qui paraît, aucune information sur l’offre de règlement pacifique du problème kurde en Turquie, faite par le chef du Parti Kurde des Travailleurs (PKK), Abdullah Öcalan, condamnÃ(c) à mort en emprisonnÃ(c) sur l’île d’Imrali. L’armÃ(c)e turque n’a même pas attendu le printemps pour commencer, dÃ(c)but mars, ses premières offensives en Turquie. Et, à partir du mois d’avril, elle a dÃ(c)jà plusieurs fois franchi les frontières de l’Irak à la recherche de combattants du PKK, qui se sont retirÃ(c)s de la Turquie. La dernière offensive a dÃ(c)buttÃ(c) le 25 mai – sans que l’Union EuropÃ(c)enne ni les gouvernements des divers pays europÃ(c)ens ont condamnÃ(c) cette agression.
Les opÃ(c)rations en Turquie ont pour but certains groupes de combattants kurdes, qui n’ont pas acceptÃ(c) le cessez-le-feu dÃ(c)crÃ(c)tÃ(c) par Abdullah Öcalan debut septembre et continuent le combat. Selon les autoritÃ(c)s militaires turques, il y aurait en total encore à peu près 500 militants du PKK dans le pays. La plupart des guÃ(c)rilleros par contre auraient suivi l’ordre d’Öcalan de cesser les combats en de se retirer à l’Ã(c)tranger – en Iran, mais surtout en Irak. En Irak du Nord se trouveraient environ 5.000 combattants du PKK.
Le but de ces attaques en Iran est, selon le ministre turc de la DÃ(c)fense, Sabahattin Cakmakoglu, de " dÃ(c)fendre nos frontières contre les infiltrations du PKK ". Il ne veut pas tenir compte de la trêve dÃ(c)cidÃ(c)e par Öcalan. " Des Ã(c)lÃ(c)ments du PKK se retirÃ(c)s en Irak du Nord et n’ont pas abandonnÃ(c)s leurs armes. Ils attendent là notre rÃ(c)ponse à certaines de leurs demandes. Si ces demandes seront rejetÃ(c)es, il reviendront en Turquie ", disait-il au journal arabe Al Hayat (La Vie).
Ils courent de plus en plus de bruits qu’aussi l’Union Patriotique du Kurdistan (UPK) de Jalal Talabani, qui controle le sud du Kurdistan irakien, a repris les combats contre le PKK. DÃ(c)jà en 1992 ce parti participa à la lutte contre ses frères kurdes de Turquie. Selon le journal Özgür Politika, Talabani aurait reçu la somme de 80 millions de dinar de son rival Mahmoud Barzani, chef du Parti DÃ(c)mocratique de Kurdistan (PDK), qui controle le nord du Kurdistan irakien. Barzani aurait agi sur instigation de la Turquie, pour le compte de laquelle ils se bat dÃ(c)jà depuis des annÃ(c)es contre le PKK – aussi bien en Iraq qu’en Turquie. Les Turcs l’auraient demander d’acheter l’UPK avec une partie de l’argent qui revient du trafic illÃ(c)gal entre le rÃ(c)gime de Saddam Hussein et la Turquie.
L’UPK a dÃ(c)menti formellement avoir reçu de l’argent pour se mêler aux combats contre le PKK. Officiellement, le parti s’oppose à des " combats fratricides ". Mais, à Suleymania, la capitale de l’UPK, elle a fermÃ(c) le journal Welat, ainsi qu’un centre culturel MÃ(c)sopotamien en un hôpital, parce qu’ils avaient " des liens Ã(c)troits avec le PKK ". L’UPK a, ces derniers mois, aussi amÃ(c)liorÃ(c) ses relations avec la Turquie après une pÃ(c)riode de refroidissement.
LES PROVOCATIONS DES BARBOUZES D’ANKARA
INFO-TÜRK
Un livre publiÃ(c) illÃ(c)galement et distribuÃ(c) pleinement dans la communautÃ(c) turque en Belgique provoque des extrÃ(c)mistes non seulement contre les organisations et personnes d’opposition
mais Ã(c)galement contre la Ligue belge des droits de l’Homme et plusieurs dÃ(c)putÃ(c)s et sÃ(c)nateurs belges
Il y a trois mois, quatre agents des services secrets turcs en poste en Allemagne ont Ã(c)tÃ(c) dÃ(c)clarÃ(c)s persona non grata par les autoritÃ(c)s allemandes car ils recrutaient des mouchards
parmi la communautÃ(c) turque en vue de surveiller et d’infiltrer les mouvements d’opposition et attisaient la rivalitÃ(c) entre Turcs et Kurdes.
Selon l’hebdomadaire Der Spiegel du 4 mars 2000, ces quatre hommes, qui travaillaient comme diplomates dans des consulats turcs, Ã(c)taient Ã(c)galement soupçonnÃ(c)s d’avoir livrÃ(c) des fausses informations au service allemand de contre-espionnage concernant le PKK.
Il est de notoriÃ(c)tÃ(c) publique que les services secrets utilisent pleinement certains correspondants des grands mÃ(c)dias turcs pour leurs activitÃ(c)s occultes.
Depuis quelques mois, dans la communautÃ(c) turque de Belgique circule un livre en turc intitulÃ(c) La dimension belge de la terreur de PKK, la voilà! (PKK terörünün içyüzü: Iste onlar!).
Contraire à la lÃ(c)gislation belge, ce livre de 176 pages ne contient ni le nom et l’adresse de son Ã(c)diteur, ni le numÃ(c)ro de dÃ(c)pôt lÃ(c)gal. MalgrÃ(c) cela, il est distribuÃ(c) dans certaines
associations proches de l’Ambassade de Turquie.
De plus, malgrÃ(c) le fait qu’il a Ã(c)tÃ(c) publiÃ(c) sous un faux nom, Mümtaz Alperener, tout le monde sait très bien que ce livre plein de mensonges, provocations et insultes est
l’œuvre du correspondant d’un de plus grands quotidiens de Turquie. Dans un article destinÃ(c) à la publicitÃ(c) de ce livre, ce quotidien avait avouÃ(c) que l’auteur de ce livre Ã(c)tait leur
correspondant à Bruxelles.
Selon un tableau de ce livre, dessinÃ(c) "à la militaire", non seulement des organisations kurdes mais Ã(c)galement plusieurs organisations non-kurdes seraient "liÃ(c)es directement au
secrÃ(c)tariat rÃ(c)gional du PKK en Belgique". Dans cette liste figurent l’Institut kurde de Bruxelles, l’Association kurde de l’AmitiÃ(c), l’Association des ArmÃ(c)niens dÃ(c)mocrates et
l’Association culturelle de MÃ(c)sopotamie (Assyriens) ainsi que Info-Türk. (Pages 51)
Dans un chapitre consacrÃ(c) à Info-Türk, l’auteur formule une sÃ(c)rie de provocations contre le rÃ(c)dacteur en chef, notamment: "Dogan Özgüden, dont le nom figure dans toutes
les activitÃ(c)s anti-turques en Belgique, suit attentivement toutes les rÃ(c)unions contre la Turquie et prend des notes afin de les utiliser ultÃ(c)rieurement quand il s’avère nÃ(c)cessaire. Après les incidents de 1994 à Bruxelles, en signant un communiquÃ(c) commun [avec les associations kurde, armÃ(c)nienne et aramÃ(c)enne], il a donnÃ(c) la preuve de son entente avec le PKK. Il n’a pas hÃ(c)sitÃ(c) de faire la même chose après les incidents des 17-19 dÃ(c)cembre 1998 en accusant les ‘Loups Gris’ comme le responsable de ces Ã(c)vÃ(c)nements." (pages 98-99)
Le journaliste-barbouze fait Ã(c)galement le "scoop" de sa vie professionnelle en mentionnant dans cette liste Maître Georges-Henri Beauthier ainsi que plusieurs dÃ(c)putÃ(c)s et
sÃ(c)nateurs belges comme subordonnÃ(c)s au secrÃ(c)tariat rÃ(c)gional du PKK.
Les Ã(c)lus belges qui figurent dans ce livre:
J. Vande Lanotte, F. Vandenbroucke, Hugo Van Rompaey, Willy Kuijpers, Jef Sleeck, Paul Pataer, Germain Dufour, Martine Devos, D. Van der Maelen, J. De Bremaecker, S. Verhaven, D. Grimbergsch, M. Vogels, M. Martens, Ph. de Feyt, E. Van Voerenbergh; J.M. Delizee, M. Harmegnies, Y. Ylieff, A. De Maght-Albrecht, W. Draps, J. Gossens. (Pages 56, 61, 62)
Quant à la Ligue belge des droits de l’Homme, le livre provoque les extrÃ(c)mistes turcs contre cette association et son ancien prÃ(c)sident en ces termes:
"La Ligue des droits de l’Homme, prÃ(c)sidÃ(c)e par George-Henri Beauthier, un avocat du Barreau de Bruxelles, se charge de blanchir le PKK sur le plan international. Après ses
plusieurs navettes entre la Belgique et la Turquie, Beauthier est interdit de voyager à la Turquie. Il a emmenÃ(c) plusieurs observateurs à la Turquie pour le procès relatif à l’assassinat de Göktepe, correspondant du journal Evrensel. On se demande toujours pour quel but poursuit-il ces activitÃ(c)s: professionnel ou politique? Ce qui est certain, il les fait au nom de quelques-uns." (Page 99)
Le livre contient Ã(c)galement des photos de plusieurs personnes prises comme cible avec sous-titres tout à fait provocateurs. (Pages 154 à 171)
Rappel 1: Le prÃ(c)sident de l’Association des droits de l’Homme de Turquie (IHD) M. Akin Birdal avait Ã(c)tÃ(c) fusillÃ(c) en 1998 au siège de son organisation à Ankara à la suite d’une
sÃ(c)rie de provocations des grands mÃ(c)dias affirmant qu’il serait au service du PKK.
Rappel 2: Les auteurs et les instigateurs des attaques nÃ(c)o-fascistes de 1994 et 1998 à Saint Josse, justifiÃ(c)es entièrement dans ce livre, n’ont pas encore Ã(c)tÃ(c) inculpÃ(c)s malgrÃ(c) l’existence de plusieurs photos, films et coupures de presse comme preuves irrÃ(c)futables.
FAHRIYE ERDAL RESTE EN BELGIQUE – ET EN PRISON
Le gouvernement belge a dÃ(c)cidÃ(c) le 26 mai que Fahriye Erdal ne sera pas extradÃ(c) à la Turquie. Par cette dÃ(c)cision, le gouvernement a rÃ(c)agi inopinÃ(c)ment vite sur l’avis secret que la Chambre d’Inculpation de la Cour d’Appel de Gand devait lui donner au plus tard le 25 mai. A la surprise de beaucoup d’observateurs, cette dÃ(c)cision n’ a pas Ã(c)tÃ(c) suivi d’un incident diplomatique avec la Turquie. Mais " pour des raisons de sÃ(c)curitÃ(c) ", Fahriye Erdal restera provisoirement dans sa cellule à Bruges, bien que le ministère de l’IntÃ(c)rieurs, l’avait promise la libertÃ(c) le 29 mai : la promesse Ã(c)tait retirÃ(c)e le 31 mai.
Fahriye Erdal, 23, membre de Front/Parti rÃ(c)volutionnaire pour le LibÃ(c)ration du Peuple (DHKP-C, un groupe d’extrême gauche, naguère connu sous le nom Dev-Sol) fut, avec des autres Turcs, arrêtÃ(c) à Knokke en septembre dernier. Dans leur appartement la police trouva des armes, raison pour laquelle ils furent accusÃ(c)s de possession illÃ(c)gale d’armes. En plus, le juge d’instruction les accusa aussi de formation de bande criminelle et de faux en Ã(c)critures.
Des que son arrestation fut connue, la Turquie demanda l’extradition de Fahriye Erdal pour " tentative de renverser l’ordre constitutionnel par la violence ". Selon les autoritÃ(c)s turquÃ(c)s elle Ã(c)tait aussi impliquÃ(c)e dans le meurtre de l’homme d’affaires turc Ozdemir Sabanci et deux de ses collaborateurs. Mais ces meurtres n’Ã(c)taient pas invoquÃ(c)s dans la demande d’extradition.
Les autoritÃ(c)s judiciaires de Bruges n’hÃ(c)sitèrent pas – malgrÃ(c) le fait que la Belgique n’extrade pas vers des pays où existe encore la peine capitale – de dÃ(c)cider qu’Erdal pouvait être extradÃ(c).
Et essayèrent de trouver des preuves de formation de bande et de faux en Ã(c)critures. Pour cela, ils demandèrent même à leurs collègues d’Amsterdam de faire un raid sur l’agence de presse turque Ozgurluk. Mais en vain. DÃ(c)jà en avril les deux compagnons d’Erdal furent mis en libertÃ(c) provisoire en attendant le procès pour possession illÃ(c)gale d’armes.
Fahriye Erdal resta en prison en attendant le rÃ(c)sultat de la procÃ(c)dure d’extradition. Le 11 mai il y avait à Gand une session publique dans la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel. Là, comme prÃ(c)vu, aussi le procureur plaidait contre l’extradition. Il soulignait que la Belgique n’extrade pas vers des pays ou la peine de mort existe toujours. Il estimait que les faits invoquÃ(c)s pour demander l’extradition Ã(c)taient de nature politique, qu’il y avait un risque sÃ(c)rieux de torture en Turquie et qu’elle devrait comparaître devant une cour d’exception.
Après la session, la Cour disposait de deux semaines pour formuler un avis secret au gouvernement. Mais même en cas d’avis favorable à l’extradition, c’Ã(c)tait au gouvernement de prendre la dÃ(c)cision finale.
Du côtÃ(c) turc on parlait de reprÃ(c)sailles en cas de refus d’extradition, mais Ankara rÃ(c)agit de manière modÃ(c)rÃ(c)e sur la dÃ(c)cision gouvernementale. Le ministère turc des Affaires Etrangères se borna à dÃ(c)clarer qu’il n’y aurait pas de rÃ(c)action aussi longtemps qu’il ne disposait pas de toutes les pièces de la justice belge.
Fahriye Erdal pouvait enfin espÃ(c)rer d’être mise en libertÃ(c). Mais finalement, cette libertÃ(c) la fut refusee le 31 mai. Le ministère belge de l’IntÃ(c)rieur faisait savoir d’avoir reçu " des informations rÃ(c)centes " sur les risques de sÃ(c)curitÃ(c) suite à " l’arrivÃ(c)e massive sur le territoire
de personnes à l’occasion d’Ã(c)vÃ(c)nements internationaux prochains ". Plus clair : le ministère insinua que des agents turcs pourraient profiter d’Euro-200, le championnat europÃ(c)en de football en Belgique en au Pays-Bas, pour infiltrer inaperçus avec le but d’enlever ou tuer Fahriye Erdal.
Maître Raf Jespers, un des avocats de Fahriye Erdal, conteste la dÃ(c)cision du ministère de l’IntÃ(c)rieur de la garder en prison. Il disait au journal De Morgen (03.06.2000) que l’Ã(c)tat belge a l’obligation de garantir la sÃ(c)curitÃ(c) en qu’il doit prendre les mesures nÃ(c)cessaires pour le faire. Il trouvait anormal qu’une personne reste privÃ(c)e de sa libertÃ(c) pour manque de mesures de sÃ(c)curitÃ(c).
Probablement, Fahriye Erdal sera mis en libertÃ(c) provisoire après Euro-2000. Mais ce ne sera pas encore la fin de l’affaire. Il reste toujours l’accusation de possession illÃ(c)gale d’armes – une accusation qui est contestÃ(c)e par les accusÃ(c)s : ils font valoir avoir eu besoin de ces armes pour se dÃ(c)fendre contre les barbouzes turcs, qui furent, comme même les journaux turcs l’ont Ã(c)crit, envoyÃ(c)s en Europe pour Ã(c)liminer des opposants. Après, il y a encore la question si Fahriye Erdal peut rester en Belgique, sinon vers où elle devrait partir. Elle a demandÃ(c) l’asile politique en Belgique, mais le ministre de l’IntÃ(c)rieur, Antoine Duquesne, à dÃ(c)jà fait savoir qu’il s’oppose à l’asile politique parce Fahriye Erdal serait un danger pour la sÃ(c)curitÃ(c) de la Belgique.
DANCE AVEC LES LOUPS AU PARLEMENT EUROPEEN!
INFO-TÜRK
Alors que la prÃ(c)sence de l’extrême-droite dans le gouvernement autrichien continue à irriter l’Union europÃ(c)enne, le parlement europÃ(c)en accueiler une dÃ(c)lÃ(c)gation parlementaire conduite par l’extrême-droite turc
La Commission parlementaire mixte EU-Turquie s’est rÃ(c)unie les 5 et 6 juin 2000 au Parlement europÃ(c)en. Il s’agissait de la première rÃ(c)union après le sommet d’Helsinki qui a confÃ(c)rÃ(c) à la Turquie le statut de candidat à l’adhÃ(c)sion.
DÃ(c)jà une rÃ(c)union avait Ã(c)tÃ(c) prÃ(c)vue pour les 22 et 23 fÃ(c)vrier 2000. Mais cette première rÃ(c)union avait Ã(c)tÃ(c) repoussÃ(c)e en raison du refus des autoritÃ(c)s turques d’autoriser une visite de trois des 12 membres de la dÃ(c)lÃ(c)gation europÃ(c)enne à Leyla Zana, une ex-dÃ(c)putÃ(c)e kurde emprisonnÃ(c)e à Ankara. Les autoritÃ(c)s turques avaient refusÃ(c) cette visite à Zana, qui est Ã(c)galement laurÃ(c)ate du prix des droits de l’Homme Sakharov du parlement europÃ(c)en, en affirmant que "seuls les proches de la dÃ(c)tenue et ses avocats peuvent lui rendre visite, selon la loi".
Au sujet de cette visite, le premier ministre Bülent Ecevit Ã(c)tait allÃ(c) plus loin en dÃ(c)clarant à une autre dÃ(c)lÃ(c)gation europÃ(c)enne que "Leyla Zana est une personne malÃ(c)fique, exploitant la situation actuelle pour venir à des fins politiques personnelles et pour fourvoyer l’Europe".
Après une vive tension entre Ankara et Bruxelles, le co-prÃ(c)sident de la Commission mixte Daniel Cohn-Bendit avait finalement acceptÃ(c) un compromis alla turca proposÃ(c) par les autoritÃ(c)s turques: rendre visite à Mme Leyla Zana, non en tant que "parlementaire europÃ(c)en", mais à titre de "proche familial de la dÃ(c)tenue"!
Avec cette visite truquÃ(c)e du 3 avril le chemin Ã(c)tait ouvert pour la rÃ(c)union de cette semaine à Bruxelles. A cette rÃ(c)union participaient 12 parlementaires de chaque côtÃ(c). La dÃ(c)lÃ(c)gation turque Ã(c)tait conduite par un parlementaire d’extrême-droite, Kürsat Eser. Deux autres dÃ(c)putÃ(c)s du même parti, Parti d’Action Nationaliste (MHP)*, Mehmet Arslan et Ali Isiklar, faisaient Ã(c)galement partie de la dÃ(c)lÃ(c)gation turque.
Quant à la partie europÃ(c)enne qui s’est entretenu avec cette dÃ(c)lÃ(c)gation turque conduite par un loup gris, elle Ã(c)tait composÃ(c)e de quatre dÃ(c)putÃ(c)s socialistes, quatre dÃ(c)mocrates-chrÃ(c)tiens, deux verts, un libÃ(c)ral et une gauche unitaire.
Alors que la participation d’un parti d’extrême-droite, FPÖ, au gouvernement autrichien entraîne beaucoup de protestations et de boycottes au sein des institutions europÃ(c)ennes, la prÃ(c)sence des reprÃ(c)sentants d’un autre parti d’extrême-droite dans les rencontres Turquie-Europe ne dÃ(c)range personne à Bruxelles.
DÃ(c)jà au niveau gouvernemental, le ministre de la dÃ(c)fense nationale, Sabahattin Cakmakoglu, Ã(c)galement un des dirigeants principaux du MHP, avait Ã(c)tÃ(c) accueilli sans aucune contestation à toutes les rÃ(c)unions de l’OTAN ou des ministres europÃ(c)ens de la dÃ(c)fense.
Ce qui est le plus kafkaïen est que le parlement europÃ(c)en dispute la question de dÃ(c)mocratisation de la Turquie avec une dÃ(c)lÃ(c)gation parlementaire conduite par l’extrême-droite turc alors que quatre dÃ(c)putÃ(c)s kurdes, dont une laurÃ(c)ate du prix des droits de l’Homme Sakharov du Parlement europÃ(c)en, et que d’autres dirigeants politiques ou intellectuels soient toujours soumis à la persÃ(c)cution et à la terreur de l’Etat.
De plus, le même parlement europÃ(c)en semble avoir renvoyÃ(c) aux calendes grecques une de ses rÃ(c)solutions les plus importantes concernant la dÃ(c)mocratisation en Turquie, fort probablement pour ne pas irriter ses interlocuteurs turcs ultra nationalistes.
En effet, il y a treize ans, le 10 juin 1987, le Parlement europÃ(c)en avait adoptÃ(c) la rÃ(c)solution suivante:
"Le Parlement europÃ(c)en estime que le refus de l’actuel gouvernement turc de reconnaître le gÃ(c)nocide commis autrefois contre le peuple armÃ(c)nien par le gouvernement ‘Jeunes Turcs’, sa rÃ(c)ticence à appliquer les normes du droit international dans ses diffÃ(c)rences avec la Grèce, le maintien des troupes turques d’occupation à Chypre ainsi que la nÃ(c)gation du fait kurde constituent, avec l’absence d’une vÃ(c)ritable dÃ(c)mocratie parlementaire et le non-respect des libertÃ(c)s individuelles et collectives, notamment religieuses, dans ce pays, des obstacles incontournables à l’examen d’une Ã(c)ventuelle adhÃ(c)sion de la Turquie à la CommunautÃ(c)."
Les membres europÃ(c)ens de la Commission mixte ont-ils cette fois-ci osÃ(c) rappeler ces "obstacles incontournables" à leurs interlocuteurs pendant leur "dance avec les loups" à Bruxelles?
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* Le MHP (Parti d’action nationaliste), le deuxième partenaire de la coalition actuelle d’Ecevit depuis plus de six mois, est responsable de plus de cinq mille assassinats politiques dans les annÃ(c)es 60 et 70. Le MHP, symbolisÃ(c) par "Loup Gris", prône la supÃ(c)rioritÃ(c) de la race turque et tâche pour la constitution d’un grand empire turc, Turan, qui regrouperait tous les turcophones à partir de la Mer Adriatique jusqu’aux Murailles de Chine. Ses militants en Europe, protÃ(c)gÃ(c)s des missions diplomatiques turques, se sont impliquÃ(c)s dans plusieurs actes de violence dont les attaques aux manifestants kurdes en 1994 et la mise au feu des locaux kurdes en 1998 dans la capitale europÃ(c)enne!
MalgrÃ(c) les problèmes de santÃ(c) causÃ(c) par l’humiditÃ(c)
ÖCALAN DOIT RESTER SUR l’ILE D’IMRALI
La santÃ(c) d’Abdullah Öcalan, le chef du Parti Kurdes des Travailleurs (PKK) condamnÃ(c) à mort l’annÃ(c)e passÃ(c)e, se dÃ(c)tÃ(c)riore à cause des mauvaises circonstances de vie sur l’île-prison d’Imrali dans la Mer de Marmara. Une demande des ses avocats pour le transfÃ(c)rer dans une prison ailleurs a Ã(c)tÃ(c) rejetÃ(c) par la Turquie, signale le journal Özgür Politika (8 juin). Selon Ali Suat Ertosun, directeur auprès du ministère turc de Justice, Öcalan reçoit les soins nÃ(c)cessaires et un transfert n’est donc pas nÃ(c)cessaire.
Dogan Erbas, un des avocats d’Öcalan, a dÃ(c)jà fait savoir qu’il interjettera appel contre cette dÃ(c)cision auprès de Cour europÃ(c)enne pour les Droits de l’Homme. Il demande aussi que le ComitÃ(c) europÃ(c)en pour la PrÃ(c)vention de la Torture envoie une dÃ(c)lÃ(c)gation en Turquie pour examiner son client.
Selon Erbas Öcalan a des problèmes respiratoires, qui datent depuis dÃ(c)but avril. Les mÃ(c)decins ont, dit Erbas, diagnostiquÃ(c) un dÃ(c)but d’un asthme allergique qui provoque des accès de toux nocturnes et l’empêche de dormir la nuit. Les mÃ(c)decins de la prison ont dÃ(c)clare à Erbas que les problèmes de santÃ(c) d’Öcalan sont causÃ(c)s par la très haute huminiditÃ(c) et par un manque d’aÃ(c)ration.
Sur base de cette dÃ(c)claration Erbas demanda le transfert de son client vers une prison plus saine. Il exigea aussi la fin du confinement solitaire, plus de rencontres avec ses avocats, livraison de tous les journaux, pÃ(c)riodiques, livres, lettres et cartes postales qui lui sont envoyÃ(c)s, installation d’un tÃ(c)lÃ(c)viseur et d’une radio avec tous les canaux dans sa cellule.
Osman Öcalan, le frère d’Abdullah, et un des commandants du PKK, a dÃ(c)jà dit que la vie de son frère est en danger. Il demandait que des Ã(c)quipes mÃ(c)dicales turques et mÃ(c)dicales pourraient examiner et soigner son frère.
Aussi le " International Initiative Freedom for Abdullah Öcalan – Peace in Kurdistan* ", basÃ(c)e à Cologne en Allemagne se prÃ(c)occupe de l’Ã(c)tat de santÃ(c) du chef kurde. La prÃ(c)sidente de cette initiative, Estelle Schmidt, disait le 30 mai à Bruxelles à l’occasion d’une confÃ(c)rence de presse de soupçonner que les autoritÃ(c)s turques veulent " Ã(c)puiser " Öcalan par l’imposition de conditions de prison très dures.
Ismet Cheriff Vanly, de prÃ(c)sident du Congres National de Kurdistan, qui regroupe 28 partis kurdes, entre lesquelles le PKK, disait à la même confÃ(c)rence de presse que l’affaire est " suspecte et anormale ". Il avertit que " chaque attentat à l’intÃ(c)gritÃ(c) physique et morale d’Öcalan aura de lourdes consÃ(c)quences. " Il demandait à la Turquie " d’ouvrir une enquête sur les conditions de dÃ(c)tente d’Öcalan, d’admettre une Ã(c)quipe mÃ(c)dicale europÃ(c)enne, de le transfÃ(c)rer dans une autre prison et de traiter Öcalan comme un prisonnier politique en attendant sa libÃ(c)ration dans le cadre d’une solution de question kurde. "
Vanly devait admettre que le gouvernement turc n’a toujours pas rÃ(c)agi sur l’offensive de paix du PKK. Il disait espÃ(c)rer que le nouveau prÃ(c)sident turc, Ahmet Necdet Sezer, ouvrira une nouvelle page dans les relations entre Turcs et Kurdes.
* International Initiative Freedom for Abdullah Öcalan – Peace in Kurdistan
International C-ordination Office
P.O. Box 100511
D-50445 Köln
Tel. + 49 221 1301559
Fax + 49 221 1393071
E-mail : [email protected]
Website : www.freedom-for-ocalan.com
La censure toujours en vigueur en Turquie
INFO-TURK
LE QUOTIDIEN "2000’DE YENI GÜNDEM"
INTERDIT DE DIFFUSION DANS LA REGION KURDE
Le nouveau quotidien d’opposition 2000’de Yeni Gündem (Le nouvel ordre du jour en 2000) a Ã(c)tÃ(c) interdit de diffusion dans plusieurs rÃ(c)gions du sud-est à majoritÃ(c) kurde. La notification Ã(c)crite de cette dÃ(c)cision est parvenue au bureau de Diyarbakir du journal sans aucune explication.
L’interdiction, prononcÃ(c)e par le gouverneur rÃ(c)gional, concerne les cinq provinces de Van, Diyarbakir, Siirt, Sirnak et Hakkari, les quatre dernières Ã(c)tant soumises à l’Ã(c)tat d’urgence.
"Ce genre de dÃ(c)cisions ne peut être contestÃ(c) par voie de justice", a dÃ(c)clarÃ(c) le rÃ(c)dacteur en chef du quotidien, Ragip Zarakolu. "La seule manière d’y Ã(c)chapper est que l’Ã(c)tat d’urgence soit levÃ(c). C’est pourquoi nous avons demandÃ(c) l’intervention du PrÃ(c)sident de la RÃ(c)publique et du Premier Ministre."
2000’de Yeni Gündem avait commencÃ(c) à paraître le 27 mai, remplaçant Özgür Bakis et plusieurs autres journaux d’opposition successivement fermÃ(c)s ou forcÃ(c)s à s’arrêter par
les autoritÃ(c)s. M. Zarakolu a Ã(c)galement dÃ(c)noncÃ(c) le fait que l’interdiction de son journal dans ces cinq provinces rendait impossible sa distribution dans les provinces voisines.
Le procureur de la cour de la sûretÃ(c) d’Etat avait lancÃ(c) des poursuites judiciaires contre 124 numÃ(c)ros d’Özgür Bakis sur 370 et la plupart de ces numÃ(c)ros avait fait l’objet de confiscation.
De plus, l’Ã(c)diteur et trois rÃ(c)dacteurs d’Özgür Bakis avaient Ã(c)tÃ(c) condamnÃ(c)s par la CSE à des amendes d’un total de 261 milliards LT (466.071 Euros).
A cause de ces interdictions et des pressions matÃ(c)rielles, Özgür Bakis avait dû arrêter sa parution le 22 avril 2000.
Maintenant, 2000’de Yeni Gündem se trouve sous les mêmes pressions.
*****
Le rÃ(c)dacteur en chef d’Info-Türk, Dogan Özgüden, est un des chroniqueurs permanents de ces deux quotidiens interdits dans les provinces kurdes. Le premier article d’Özgüden au quotidien 2000’de Yeni Gündem, sur le 6e anniversaire du gÃ(c)nocide rwandais et le 85e anniversaire du gÃ(c)nocide armÃ(c)nien, commençait avec les phrases suivantes:
"Il y a dÃ(c)jà un mois que j’avais Ã(c)crit ‘Le cri des Florida!'(*) Pourtant, je n’ai pu faire entendre ce cri chez mes lecteurs à cause d’une pÃ(c)riode de silence qui nous a Ã(c)tÃ(c) imposÃ(c)e. L’article Ã(c)tait classÃ(c) dans le dossier "Articles non-publiÃ(c)s" sur mon ordinateur.
"Ce cri n’Ã(c)tait pas seulement le cri de Florida rwandaise, mais Ã(c)galement celui de Karakin de Diyarbakir, Simuni de Midyat, Beriwan de Dersim, Zehra de Bosnie… Il s’agissait
Ã(c)galement du cri de Esther de Varsovie ou de Mustapha de Nazareth… Tant que la terre existera, ce cri rÃ(c)sonnera en ondes dans l’infinitÃ(c) du cosmos et atteindra, en tant que l’hÃ(c)ritage le plus honteux de l’humanitÃ(c), d’une gÃ(c)nÃ(c)ration à une autre…" (2000’de Yeni Gündem, 29 mai 2000).
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• Florida Mukeshimana est la veuve de M. Ngurinzira Boniface, l’ancien ministre rwandais des affaires Ã(c)trangères, assassinÃ(c) par les militaires gÃ(c)nocidaires à cause de ses efforts pour une solution pacifique au conflit ethnique au Rwanda. Florida travaille depuis cinq ans dans l’Ã(c)quipe des Ateliers du Soleil à Bruxelles.
Institut Kurde de Bruxelles
Rue Bonneels 16, B-1210 Bruxelles | [email protected] | tél. +32-(0)2-230 89 30 | fax. + 32-(0)2-231.00.97
Membres d’honneur: ALALOUF Mateo, BASTENIER Albert, COPPIETERS Maurits, CREUZ Serge, DASSETTO Felice, DE KOCK Marc, DELVAUX André, EISENDRATH Henri, HOUTART François, HUMBLET Jean-Emile, JOSPA Yvonne, LEFIN Paul, MACDONALD Charles, MARTENS Albert, REMACLE Eric, SPRIET Georges, VAN BRUINESSEN M., VANDEN BAVIERE Paul, VAN PAEMEL Monika, ZANDERS