Et les avocats de citer la déposition d’Abdullah Öcalan quant au déroulement des faits
 
Ton tour va bientôt venir !
 La cellule de notre client Abdullah Öcalan, détenu à la prison d’Imrali, a été saccagé sous le prétexte "d’investigation", et 2 agents de l’administration pénitentiaire lui ont intimé l’ordre de se taire en l’interpelant grossièrement : "tait toi, tu n’as même pas le droit de prononcer un seul mot" ; le tenant par les bras, ils l’ont trainé dans la cellule voisine, alors qu’un troisième le frappait par derrière en le forçant de s’accroupir. A notre client ripostant en disant, "vous auriez dû me tuer, plutôt que me faire subir une tel traitement", un agent l’a menacé d’un "ne t’inquiète pas, ton tour va bientôt venir"
 
Une pratique déjà employée à la prison de Diyarbakir, en 1992
 Cette agression physique contre notre client, la première en 9 ans de détention, clairement condamnable au même titre que tout traitement touchant à l’intégrité de la personne, n’est pas le fait du hasard mais à mettre en parallèle avec la situation générale d’aujourd’hui qui voit une intensification des confrontations militaires. Il est à noter également un changement de personnel, au sein de la prison d’Imrali, juste avant cet évènement, mais nous sommes intimement convaincus que ce grave incident n’est pas à mettre sur le compte d’une approche personnelle du nouveau personnel, ni même sur celui de la direction de la prison d’Imrali qui ne peut agir sans un ordre formel de la cellule de crise du ministère. Il est à noter que l’agression dont a été l’objet notre client relève des mêmes pratiques que celles employées dans la prison de Diyarbakir, pendant les années 1992.
 
Les responsables doivent immédiatement dénoncés !
 Face à toutes ces provocations, notre client a indiqué qu’il gardait son sang froid, eu égard aux responsabilités qui sont les siennes envers son peuple ; notre client a souligné qu’il rend le gouvernement directement responsable des mauvais traitements subis.
 Nous rappelons, une fois de plus, que la direction de la prison d’Imrali, classée "haute sécurité", ne peut agir sans l’ordre exprès du gouvernement turc et de l’état major des armées, dont la responsabilité directe doit être portée à la connaissance de l’opinion publique.
 
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