"Ces allégations ne reflètent aucunement la réalité", a affirmé le ministère dans une "déclaration officielle" adressée à l’agence BELGA par le biais du service de presse de l’ambassade de Turquie à Bruxelles.
"Accrédité auprès du Royaume de Belgique en 2005, la durée de mandat de l’ambassadeur Fuat Tanlay se termine effectivement en 2009", ajoute le texte.
Selon cette déclaration, "il est prévu que l’ambassadeur retourne au ministère des Affaires étrangères, à Ankara suite à la nomination des nouveaux ambassadeurs".
Donc, il ne s’agit pas d’une sanction, au contraire d’une promotion, car Tanlay est, toujours selon Belga, sur le point d’être nommé premier conseiller chargé des affaires étrangères auprès du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.
Si la fonction de premier conseiller chargé des affaires étrangères auprès du Premier ministre est confiée à un tel diplomate, comment peut-on attendre de ce premier ministre des ouvertures démocratiques dans le pays et pacifiques dans les relations de ce pays avec le monde et plus particulièrement avec les pays avoisinants?
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Le départ de l’ambassadeur turc Tanlay: Une promotion ou une sanction?