"Les élections locales ont nécessité beaucoup d’énergie, comme des élections tendent à le faire. Maintenant que la population a voté, c’est le moment pour la Turquie de se recentrer sur les réformes", a-t-il déclaré devant la commission interparlementaire UE-Turquie.

"Il est important de souligner que le principal carburant du processus d’adhésion reste les réformes en Turquie. Le rythme des négociations dépend du rythme et de l’intensité des réformes", a-t-il souligné, appelant à adopter de nouvelles lois notamment en matière de protection des travailleurs.

"Ces réformes qui améliorent les libertés fondamentales, renforcent l’Etat de droit et ancrent le sécularisme démocratique sont d’abord dans l’intérêt du peuple turc", a insisté le commissaire.

Les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE, commencées en octobre 2005, n’avancent que très lentement. Si Ankara avait fait beaucoup d’efforts avant 2005 pour permettre l’ouverture des pourparlers, depuis cette date la Commission dénonce régulièrement le manque de réformes.

"A la suite de ces élections, nous sommes entrés dans une période d’environ trois ans sans élections et notre Premier ministre (Recep Tayyip Erdogan) a lancé un appel aux partis de l’opposition pour que la coopération soit renforcée dans le but de réaliser les réformes nécessaires", a répondu le ministre turc des Affaires européennes et nouveau négociateur en chef, Egemen Bagis.

"Il faut mettre à profit cette période de trois ans sans élections pour faire en sorte que les choses se passent mieux", a-t-il ajouté.

Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en Turquie en 2002, le Parti de la justice et du développement (AKP) du Premier ministre a perdu des voix dimanche, lors des élections municipales, par rapport aux scrutins précédents et la presse a évoqué un "avertissement" au gouvernement. (AFP, 31 mars 2009) http://www.info-turk.be/367.htm#UE

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