21 novembre 2022

En consultation avec le Congrès national du Kurdistan (KNK), l’Institut kurde de Bruxelles (Institut kurde) s’est tourné vers les parlementaires européens et belges-fédéraux des différents groupes politiques pour aider à mettre fin à la nouvelle agression militaire de la Turquie. Il s’agit évidemment des frappes aériennes et des bombardements sur la région kurde du nord-est de la Syrie (Rojava) que l’armée turque a menés dans la nuit du 19 au 20 novembre.

Une opération militaire contre la région autonome du nord-est de la Syrie est quelque chose que les autorités locales et la population du Rojava craignent depuis longtemps. Le régime turc et le président Erdogan préparaient ces attaques barbares depuis un certain temps.

L’attentat terroriste d’Istanbul le 13 novembre en était très clairement le prétexte. Une attaque que personne n’a revendiquée, mais Erdogan n’a bien sûr pas tardé à accuser le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) mais aussi les Unités de protection du peuple (YPG) et les Unités de protection des femmes (YPJ). Des unités qui nous protègent encore aujourd’hui contre le terrorisme d’ISIS.

Les résultats catastrophiques des frappes aériennes du 20 novembre peuvent être trouvés dans un rapport ci-joint préparé par le département des affaires étrangères de l’administration autonome du nord-est de la Syrie. Nous joignons également un rapport d’incident concis du Conseil démocratique syrien et un appel du Congrès national du Kurdistan diriger vers les Nations Unis, l’Otan, l’Union européenne, les états-unis.

L’Institut kurde est convaincu que les politiciens interrogés condamnent également cette violence insensée et leur demandent donc d’en parler au plus vite au sein du Parlement européen ou du ministère fédéral des Affaires étrangères, afin qu’ils puissent exhorter la Turquie à cesser immédiatement l’agression.

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